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Eric Maestri

Geste et texture /homme et machine :
Une analyse comparative sur la production et la réception de la musique mixte

Le 5 décembre 2016

à 14h30

Institut Lebel (université de Strasbourg)

4 rue Blaise Pascal, 67000 Strasbourg

salle Guy Ourisson

Entrée libre

     Eric MAESTRI (membre du GREAM) soutient le lundi 5 décembre 2016 sa thèse en musicologie intitulée Geste et texture /homme et machine : Une analyse comparative sur la production et la réception de la musique mixte, effectuée sous la direction d'Alessandro ARBO (professeur à l'université de Strasbourg, membre du GREAM) et de Laurent POTTIER (maître de conférences HDR à l'université Jean Monnet de Saint-Etienne) à l'université de Strasbourg.

     Le jury est composé de :

  • Alessandro ARBO, professeur en musicologie à l'université de Strasbourg (France)
  • Laurent POTTIER, maître de conférences HDR en musicologie à l'université « Jean Monnet » de Saint-Etienne (France)
  • Anne SEDES, professeur en composition et recherche à l'université de Paris VIII (France)
  • Pierre Alexandre TREMBLAY, professeur en composition et improvisation à l'université de Huddersfield (Royaume-Uni)
  • Pierre MICHEL, professeur en musicologie à l'université de Strasbourg (France)
  • Tristan MURAIL, professeur émérite en composition musicale à Columbia University (Etats-Unis)

     L’étude de la musique mixte est caractérisée par un dualisme d’approches, ceux qui étudient les dispositifs et ceux qui utilisent les stratégies analytiques perceptives issues de la musique électroacoustique. Pour surmonter ce dualisme, cette thèse esquisse une typologie à partir de la perception de l’interaction des composantes instrumentale et électronique : les œuvres mixtes sont considérées comme des « œuvres hybrides » juxtapositionnelles, synthétiques et transformationnelles. Afin de conjuguer les aspects de la perception et de la prescription dans la musique mixte, les notions de geste et texture s’avèrent pertinentes. Une approche analytique holistique est proposée. La définition d’un objet spécifique, le « son mixte », nous permet d’interpréter d’une manière originale la spectromorphologie de Denis Smalley et d’examiner ses fondements épistémologiques. Les critères perceptifs de la typologie s’avèrent fondés sur une répartition fonctionnelle des débuts, entretiens et extinctions sonores des « sons mixtes » entre la partie instrumentale et électronique. Cette perspective est validée par l’analyse comparative de cinq cas d’étude : Sopiana et Aulodie de François-Bernard Mâche, Pluton de Philippe Manoury, Traiettoria de Marco Stroppa et Mixtur de Karlheinz Stockhausen.