Philippe Lalitte

     Philippe LALITTE (membre du GREAM) soutient le mercredi 11 décembre 2013 son Habilitation à diriger des recherches Analyser la musique du XXe siècle : écriture, perception, performance, effectuée à l'Université de Bourgogne.

     Le jury est composé de :

• Pierre-Albert CASTANET, professeur en musicologie à l'université de Rouen (France, rapporteur)
• François MADURELL, professeur en musicologie à l'université Paris-Sorbonne (France, rapporteur)
• Makis SOLOMOS, professeur en musicologie à l'université Paris 8 (France, rapporteur)
• Emmanuel BIGAND, professeur en psychologie cognitive à l'université de Bourgogne (France)
• Daniel DURNEY, professeur en musicologie à l'université de Bourgogne (France)
• Pierre MICHEL, professeur en musicologie à l'université de Strasbourg (France)
• John RINK, professeur en études de performances musicales à l'université de Cambridge (Royaume-Uni)

     La musique du XXe siècle réinvente ses matériaux, ses catégories, ses langages, sa notation, ses techniques, ses formes et ses pratiques du concert. L’analyse musicale a pris acte de ces changements et a proposé de nouvelles perspectives et de nouvelles méthodes. Mes recherches se sont engagées, depuis dix ans, dans cette voie. Elles se répartissent en quatre axes – Théorie, Esthétique, Analyse, Cognition – qui se recoupent et se nourrissent l’un de l’autre. Le premier est consacré à mes travaux dans le domaine de la théorie des formes musicales et de la narrativité en musique contemporaine. Le deuxième aborde mes recherches en esthétique musicale et, plus précisément, les rapports entre musique et sciences du son et de la perception. Le troisième expose mes recherches dans le domaine du multimédia et de l’analyse musicale assistée par ordinateur. Le quatrième présente les collaborations effectuées avec mes collègues psychologues dans le domaine de la perception et de la cognition de la musique. Un volume, constitué d'un travail de recherche inédit, est consacré à l’interprétation des œuvres contemporaines. la dernière partie de ce travail explore les possibilités des représentations sous-symboliques et acoustiques du signal pour l’analyse de la performance musicale à partir de dix interprétations enregistrées des Dix pièces pour quintette à vent de György Ligeti.