unité de rattachement : UMR 8218 - ACTE (Arts, Créations, Théories esthétiques), université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
membre du groupe de travail Nouvelles lutheries.
contact : lucia.angelino@labexgream.com
Lucia Angelino, docteur en philosophie, est chercheuse post-doctorant au sein de l’Institut ACTE, Arts, Créations, Théories esthétiques - (UMR 8218 CNRS - l’Université Paris 1) - dans l’équipe EsPAS, Esthétique de la performance et des arts de la scène.
Après avoir obtenu un doctorat en philosophie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 2010, elle a été chercheuse invitée (Marie SkŁodowska-Curie Research fellow) à l’Université Libre de Bruxelles de 2012 à 2014, grâce à une Marie SkŁodowska-Curie fellowship (MSCA – Horizon 2020).
Elle est l’auteur de trois livres d’ensemble sur la philosophie de Merleau-Ponty : L’œil de Merleau-Ponty publié en 2013 dans le prolongement de sa thèse de doctorat ; Entre voir et tracer. Merleau-Ponty et le mouvement vécu dans l’expérience esthétique, publié en 2014 ; et Quand le geste fait sens, publié en 2015, chez Mimésis, à la suite d’un colloque qu’elle a organisé à l’Université libre de Bruxelles sur le thème : « Arts du geste, empathie esthétique et métissage culturel ».
Elle collabore avec des artistes et musiciens, parmi lesquels Enrico Pieranunzi.
Ses recherches passées se situent à la croisée de la phénoménologie et de l’esthétique et comprennent deux axes principaux. Le premier, et le plus ancien, s’organise, à partir de Merleau-Ponty, autour de la conscience préréflexive et de son éveil au sein de la vision. Le deuxième, plus récent, se focalise, à partir d’E. Straus sur le mouvement vécu dans l’expérience esthétique et sur le dynamisme symbolique et intersubjectif qui en résulte. Comme en témoignent ses dernières publications (Entre voir et tracer. Merleau-Ponty et le mouvement vécu dans l’expérience esthétique, 2014 ; Quand le geste fait sens, 2015), ce dernier axe recherche a été abordé sous l’angle d’une réflexion approfondie sur l’esthétique du geste, à partir d’un corpus relativement étendu allant des gestes mise en images dans les arts visuels et plastiques, jusqu’aux gestes à l’œuvre dans les arts du mouvement et de la trace. Poser l’énigme d’un mouvement qui est signifiant par sa dynamique propre, et dont le fonctionnement consiste à produire une interaction sociale dans le cadre d’un événement présent, tel a été l’objectif de son projet de recherche postdoctoral et l’objet d’un séminaire tenu à l’Université Libre de Bruxelles, dont elle a issu un livre collectif intitulé Quand le geste fait sens.
Ses recherches actuelles se situent à la croisée de la philosophie et des arts performatifs et elles engagent un dialogue avec les sciences cognitives et sociales. Elles portent sur les phénomènes d’interaction sociale et d’action conjointe, selon une double perspective phénoménologique et expérimentale visant à capturer les aspects émergents et qualitatifs de la coopération, à partir d’une analyse détaillée des pratiques artistiques collectives et, plus particulièrement des performances musicales, dyadiques et poly-dyadiques.